choisir une entreprise 9003A création artistique arts plastiques

S'agissant de mon activité professionnelle, vu que je tâtonne, dans l'immédiat j'ai créé une entreprise dite 9003A qui relève de la création artistique et des arts plastiques.
A ce jour je non vivote avec des piges auprès d'un éditeur et j'espère pouvoir commencer des premiers travaux en lien avec les histoires de vie, au moins en commençant sur les récits et histoires de vie familiaux ou bien d'associations ou d'entreprises.
Pour mon lien avec l'éditeur c'est simple, c'est lui qui me passe commande et je suis dans une relation d'auteur à éditeur donc il est au coup par coup mon employeur, les impôts sont prélevés sur le versement de ma pige (csg par exemple) et c'est l'éditeur qui se charge du côté régime social. Je ne suis pas là en prestataire de service mais en lien contractuel d'auteure même si c'est ponctuel.
Par contre si demain je devenais prestataire de service pour un travail d'écriture, considéré comme une oeuvre unique ( non publiée ) là c'est ce statut d'entreprise qui jouerait.
Cette solution a été choisie après une discussion avec l'Inspectrice des Impôts qui dans l'immédiat m'a déconseillée de devenir auto-entrepreneur, vu que je n'ai pas encore une activité posée. Je suis donc en micro-entreprise et si j'ai des rentrées d'argent je les déclarerai sur un imprimé dit formulaire 2042 pro en complément à la déclaration de revenu. Sur cet imprimé figure le paragraphe NC ou micro BNC c'est à dire activité non soumise à TVA.
Mes obligations avec ce statut: payer la taxe foncière des entreprises (en fonction des m2 que j'occupe pour ce travail) + tenir une comptabilité simple revenus et dépenses. Exemple de dépenses: électricité au prorata, abonnement informatique (au prorata d'heures), frais de déplacement, achat de livres...
L'administration fiscale pour estimer si mon entreprise est viable, va regarder l'ensemble des revenus (par exemple ceux que je reçois de l'éditeur). Elle s'intéresse au niveau de vie.
L'intérêt pour moi dans l'immédiat c'est de pouvoir facturer les prestations que je pourrais faire et de disposer d'un numéro siret et siren, souvent exigé pour des commandes de prestations.
Dans l'immédiat je ne me suis pas lancée à fond dans la communication de mon entreprise, et j'ai très peu démarché. J'en parle dans mon entourage, plutôt discrètement. J'essaye de voir déjà ce que cela donne en retour. Si cela suscite de l'intérêt....ou de la méfiance   .

Pour ma part, j'ai monté une auto-entreprise. D'abord parce que c'est une structure que je connais puisque je l'ai déjà expérimentée il y a quatre ans, alors que je devais facturer de la rédaction d'articles pour un magazine culturel, ensuite parce que c'est très simple à mettre en œuvre. j'ai choisi le code NAF 9003B, "autre création artistique", qui me semblait correspondre le mieux à ce que je souhaitais faire. Je paie un peu plus de 25% de charges à l'urssaf (qui centralise) avec un règlement trimestriel (mensuel possible également). Je ne cotise pas pour la retraite, ni pour le chômage, c'est le gros inconvénient, mais avec 25% de charges, c'est un peu logique... J'ai opté pour le versement libératoire de l'impôt sur le revenu, ce qui veut dire qu'il est prélevé à la source, dans mes 25%. Je dois cependant déclarer ces revenus sur la feuille d'impôts avec mon conjoint et sur le formulaire 2042C Pro dont parle Sylvie (je crois qu'il y a des petites subtilités liées notamment aux charges payées sur des frais du style frais de déplacement, avec des pourcentages forfaitaires, mais je n'ai pas encore rempli mon formulaire donc je vais expérimenter cela tout bientôt. Je pourrai vous en faire retour si j'arrive à comprendre le bouzou.) La taxe foncière est exonérée les trois premières années (ou deux premières ? J'ai un doute...) ce qui est absolument appréciable. Pour les demandeurs d'emploi indemnisés qui montent une auto-entreprise, il est possible de bénéficier du dispositif NACRE qui permet de continuer à toucher ses indemnités pendant le lancement de l'activité (mensuellement ou le solde en deux versements à six mois d'intervalle). Coté sécurité sociale, j'ai galéré la première fois que j'ai monté une auto-entreprise, puisqu'on dépend alors d'une sécurité sociale spécifique aux professions libérales (sauf si on est salarié en parallèle, auquel cas on peut continuer avec la CPAM). Il y a quatre ans, la mise en place de restructurations internes au sein de l'organisme collecteur faisait de ce parcours administratif une épopée kafkaïenne... Maintenant, ça se passe mieux.
Le chiffre d'affaire annuel d'un auto-entrepreneur est limité à un peu plus de 30 000 euros, mais franchement, ce n'est pas de la marge que j'ai, mais... un canyon ! Comme l'a dit Olivier lors de la dernière session, il est très difficile d'obtenir un revenu mensuel "correct" avec cette seule activité.
Voilà les petites infos qui me viennent à l'esprit pour le moment.